|
DAUDET
Le voyage entrepris dans le Midi au cours de l'été 1860 est jalonné d'étapes où le plaisir de rencontrer des êtres s'ajoute celui de découvrir ou retrouver des lieux. Il se rend à Fontvieille à l'invitation des ses cousins Ambroy. L'accueil que lui réserve la famille est des plus chaleureux et Fontvieille l'enchante.
Ses journées se passent en rêveries autour du château de Montauban, son futur point d'ancrage. On retrouve clairement la trace de Montauban dans Sapho, dans Le Nabab et dans Les lettres de mon Moulin. Entre l'écrivain et ce coin du Midi, un dialogue s'établit. A la différence de Mistral son ami, de Bosco ou de Giono, écrivains habitants, Alphonse Daudet est un auteur passant, bien que nîmois et de parents méridionnaux.
Fontvieille va devenir, au fil des années, de visites en séjours, le point central d'une nébuleuse où gravitent sans qu'on puisse toujours les distinguer clairement, la vie, les écrits et les rêves d'Alphonse Daudet.
Retrouvez Alphonse Daudet au travers des sites qui lui ont été chers et de son imaginaire.
A Fontvieille
Au fond du parc du Château de Montauban, l'amorce d'un sentier comme une invitation. En le suivant, on monte doucement jusqu'au sommet d'une montagnette chargée de pins d'un vert désaltérant. Sur la colline, quatre moulins apprivoisent le vent. Depuis qu'Alphonse Daudet y a moulu ses Lettres, leur histoire est légende et lorsque la légende est plus belle que la réalité, on retient la légende.
Quel fut le sien, du moulin Sourdon, Tisot, Ramet ou enfin Saint-Pierre?
En fait, il n'existe pas, il les connut tous... il n'existe pas ailleurs que dans ses rêves.
Si Alphonse Daudet ne fut jamais propriétaire de l'un des moulins, du moins travaillait-il autour de ceux-ci, à la fois point de repère et d'observation.
Le moulin Saint-Pierre est l'heureux élu des amis d'Alphonse Daudet pour y installer le musée en 1935.
Il rassemble l’ensemble des oeuvres, écrits, souvenirs et photographies du poète... pour le plus grand plaisir du visiteur !
Tarascon et Beaucaire
Beaucaire, Bèu Caire, le beau côté avec son vieux château bâti sur un rocher qui surplombe le Rhône, son canal qui se hâte vers Aigues-Mortes, son calvaire adossé au côteau couvert de lavandes, de genêts, de thym, sa terrasse qui se prélasse dans ses arbres en face du château de Tarascon. La Provence et le Languedoc face à face.
Avant que Tartarin ne l'entraîne dans le sillage de sa notoriété tapageuse, Tarascon vivait l'existence des villes anonymes, seule la légende avait lié la cité à la Tarasque.
La légende de la Tarasque:
Il est dit que la tarasque était un monstre cruel qui dévorait ceux qui passaient près de son repaire, au bord du Rhône du coté de Tarascon. Jusqu'au jour où Sainte-Marthe arrive et foudroye du regard la tarasque qui s'en trouve toute figée. L'immonde dragon aux allures de crocodile devient alors un véritable agneau que les habitants de la ville découpèrent en petits morceaux. Depuis à Tarascon , l'éffigie de la Tarasque est annuellemnt promenée dans les rues pour le plus grand plaisir des habitants
La Maison de Tartarin à Tarascon. Elle est de style 1850 et reprend les scènes du célèbre roman « Tartarin de Tarascon ».
C’est aussi un lieu d’exposition de nombreuses gravures, photographies ...
Informations
Office du tourisme
5 rue Marcel Honora
13990 - Fontvieille
Tel. 04 90 54 67 49
Office du tourisme
59 rue des Halles
13150 - Tarascon
Tel. 04 90 91 03 52
Musée Maison de Tartarin
Bd Itam
13150 - Tarascon
Tel. 04 90 91 05 08


|
|
|